• Encourager cet enfant à développer davantage ses attitudes pour l’écoute, le respect et la réceptivité face à qui de droit (vous-même d’abord, et les autres ensuite)

• Encadrer cet enfant de telle façon qu’il puisse davantage développer ses attitudes pour la réceptivité et l’écoute humble, tant face à vous-même que face aux autres
• Veiller à ce que cet enfant n’agisse pas de façon trop fière ou trop centrée sur sa personne, en lui faisant bien comprendre que les autres aussi ont leur besoins, qu’ils peuvent avoir le goût de faire ceci ou cela, etc.
• Si cet enfant paraît souffrir d’un blocage de la réceptivité sensible aux autres (par suite de trop de stress, de tensions ou de souffrances présentes en lui), ne pas hésiter à le confier à une personne professionnelle spécialisée dans les relations avec les enfants (en autant que cette personne ait déjà fait ses preuves, par le passé.)

Ce qui signifie que cet enfant est rarement docile, respectueux ou réceptif face aux autres personnes de son entourage, bien qu’il puisse l’être de temps à autre.

Ce qui laisse à penser que pour cet enfant, il n’est pas très important de se montrer « réceptif à l’autre » sauf de temps en temps, à l’occasion.

Cet enfant possède donc une certaine lacune au niveau de l’aspect « recevoir » des relations humaines en général.

Pour les enfants âgés en bas de « l’âge de raison » - 7 ou 8 ans - un tel résultat peut être qualifié de plutôt normal, bien que certains enfants plus jeunes soient capables d’une réceptivité au moins équivalente, si ce n’est supérieure.

Si cet enfant est plus âgé, cela pourrait l’handicaper – du moins dans une certaine mesure – car l’attachement et la confiance des gens se gagnent souvent à partir du respect qu’on leur témoigne, de l’approbation ou de la réceptivité sensible qu’on leur manifeste.

Nous vous suggérons donc d’encourager cet enfant à développer davantage ses attitudes pour l’écoute, le respect et la réceptivité, face à vous-même d’abord, et face aux autres, ensuite.

Un goût pour la réceptivité à l’autre, en lui accordant notamment une place véritable, ça se développe.

Une fois le mouvement amorcé, cet enfant pourrait y vivre des plaisirs insoupçonnés, comme celui de pouvoir découvrir l’autre sous un jour plus intime et ouvert.

Mais une telle réceptivité à l’autre exige habituellement de l’humilité personnelle, comme une sorte d’abandon que l’on fait de sa propre personne, pour l’autre.

Pour que cet enfant puisse y parvenir, nous vous suggérons d’encadrer cet enfant de telle façon qu’il puisse davantage développer ses attitudes pour la réceptivité et l’écoute humble, tant face à vous-même que face aux autres.

Et de veiller à ce que cet enfant n’agisse pas de façon trop fière ou trop centrée sur sa personne, en lui faisant bien comprendre que les autres aussi ont leur besoins, qu’ils peuvent avoir des goûts de faire ceci ou cela, etc.

Bref, d’amener l’esprit de cet enfant à se centrer sur vos besoins et intérêts, ainsi que sur ceux des personnes avec qui il peut être en relation, lors de jeux collectifs, etc.

Il pourrait arriver que dans certains cas, nos suggestions ne puissent être suivies avec succès dans le cas de certains enfants, en particulier s’ils sont aux prises avec un certain blocage émotif ou personnel, dans leur propre être.

Plusieurs causes existent et qui pourraient expliquer ce relatif blocage, chez ces enfants :

• la présence de grandes tensions en eux-mêmes ;
• la présence de blessures du cœur ou de la sensibilité, en eux ;
• la présence d’une agitation très élevée dans leur esprit ou dans leur cœur ;
• l’existence d’un fort stress intérieur en eux, pouvant tirer sa cause d’une relation pénible ou inadéquate vécue avec une personne de leur entourage, ou d’une situation pénible de changement à devoir être tolérée ;
• etc.

Les raisons pouvant expliquer un blocage émotif ou personnel, chez certains enfants, sont donc variées et multiples, et ne se limitent pas nécessairement aux seules que nous venons d’énumérer.

Alors si cet enfant souffre d’un blocage de ce genre, nous vous suggérons alors d’en identifier d’abord les causes, et ensuite de travailler à les régler.

Pour faire en sorte que cet enfant puisse devenir suffisamment détendu du dedans, pour qu’il puisse retrouver et développer normalement ses capacités de réceptivité sensible face aux diverses personnes de son entourage.

Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à vous faire aider par une personne professionnelle qui soit compétente et qui a déjà fait ses preuves dans le cas de l’aide à fournir aux enfants perturbés ou troublés de l’intérieur.

Ceci dit, il serait intéressant d'observer si cet enfant n'aurait pas - quelque part - des attitudes interpersonnelles "très élevées", ce qui aiderait à "mettre de la perspective" quant aux "attitudes interpersonnelles faibles que nous venons de voir pour la docilité et la réceptivité.  Bref, est-ce que cet enfant aurait - quelque part - des "ATTITUDES FORTES" (élevées) pour l'une ou l'autre des attitudes interpersonnelles suivantes : 

• l'affirmation de soi et l'estime de soi (élevé ?) ;
• l'organisation et le pouvoir (élevé ?) ;
• la critique ou l'opposition agressive aux autres (élevé ?) ;
• la méfiance et l'amertume (élevé ?) ;
• la gêne et l'anxiété (élevé ?) ;
• le dévouement et l'entraide (élevé ?) ;
• ou l'amitié ou la chaleur humaine (élevé ?).  

Car cette association d'un résultat "faible" comme ici, avec un "résultat élevé" pour d'autres attitudes interpersonnelles, pourrait aider à mieux comprendre le pattern relationnel de fond de cet enfant, et venir préciser d'autant les suggestions générales que nous venons de vous faire part pour cet enfant concernant les attitudes de docilité et de réceptivité.

Sections à venir : AIDE pour un enfant qui a des ATTITUDES ÉQUILIBRÉES pour la DOCILITÉ et AIDE pour un enfant qui a des ATTITUDES TRÈS FORTES pour la DOCILITÉ